EXPOSITION

LES 4 SAISONS DE L’ÂME

 Abbaye Notre-Dame d'Orval  

 l’exposition artistique et caritative du 10 octobre au 15 novembre à l’abbaye d’ORVAL,

un mois, au profit des enfants du Rwanda !

Les quatre saisons de l'âme " se clôturent avec " l’automne " ici, à l’abbaye d’ORVAL! 

A cette occasion, nous vous invitons au vernissage du 10 OCTOBRE  à 14h précises

visite offerte de tout le merveilleux site de l'abbaye, sur présentation de cette invitation 

Toute l’exposition est au profit de l'association « Sarah Moon enfant lune », pour soutenir les projets des écoles et des mères célibataires au Rwanda.

Deux amis artistes ont rejoint Chan dans cette exposition avec leurs propres œuvres. Ils nous font part de leur expérience du monde, chacun à sa manière, nous invitant à leur tour à nous poser nos propres questions par rapport à la vie.

Fréderic Thiry est ARTISTE  professionnel, ami de longue date pour Chan, et originaire d’Orval, Michèle Peyrat montre ses photos qui expriment ses sentiments lors de son voyage au Rwanda, justement en visitant les écoles et ateliers de l’asel ! 

Nous remercions les moines pour leur accueil et nous vous attendons avec plaisir !

Au plaisir de se voir dans ce cadre sublime.

« Les quatre saisons de l’âme » AUTOMNE  

Un mot d'introduction                   

Comme la nature, notre vie passe par des saisons, il y a le froid hiver et le soleil radieux de l’été, l’espoir du printemps et les feuilles qui tombent en automne. Et, comme dans la nature, notre vie traverse des difficultés, parfois très grandes, puis renaît, jusqu’au moment où elle passe définitivement de cette terre pour entrer dans l’éternité. Le peintre traduit dans son œuvre un mouvement de son âme, une tristesse ou une joie, un acte de confiance ou un moment de désespoir, qui marquent une étape sur son chemin. Il en va de même du photographe qui capture une image pour lui donner un sens qui dépasse largement la matérialité de l’objet représenté. Toutefois, l’itinéraire ainsi suggéré ne s’impose jamais, car le propre de l’artiste est d’évoquer, de créer un espace de liberté dans lequel chacun est appeler à méditer.

Les quatre saisons de la nature trouvent  un répondant dans les saisons de la vie, et dans les mouvements de l’âme, qui se réjouit de voir la vie germer et se développer dans le coeur d’autrui — et où, comme dans l’Évangile, une modeste contribution fut payée au centuple par l’amitié et l’affection de nos amis rwandais.  Car nous ne sommes pas seuls sur terre.

Si l’association Sarahmoon Enfants-lune compte beaucoup d’amis au Rwanda, et que c’est grâce à leur zèle et leur serviabilité qu’on a pu, ici et là, coopérer à améliorer la situation de quelques familles de leur pays, nous en avons aussi un grand nombre en Belgique, qui nous soutiennent par leur amitié, leurs encouragements et leur apport financier, si discret soit-il, sans lequel il ne serait pas possible d’acheter le matériel requis, de payer des enseignants, d’aménager les locaux nécessaires.         

 L’abbaye, l’art, l’histoire d’une maman qui a perdu son enfant et qui retrouve, là où sa fille était née, d’autres enfants, d’autres mamans, qui lui parlent de la vie et qui rappellent la mémoire de Sarah… tout cela nous appelle à donner un sens à notre propre vie, à nous demander d’où nous venons et vers où — ou vers Qui — nous allons…          Le chemin dont nous parlent Les quatre saisons de l’âme commence dans une peine indescriptible, celle de la perte d’un enfant — qui, en sus, était enfant unique. C’était bien pire que l’hiver, c’était un tremblement de terre, un raz-de marée. On peut littéralement dire que la terre a manqué sous les pieds de cette maman qui s’est retrouvée seule. C’était comme dans le psaume : 

Mon Dieu, le jour j’appelle, point de réponse; la nuit, pour moi point de silence (Ps. 22,3 — trad. BJ).

Où se réfugier? Elle a fini par chercher le silence dans les monastères. Elle y a trouvé des signes d’une double présence, bien réelle quoiqu’immatérielle. Celle que, quelle que puisse être notre détresse, la vie garde un sens, car Dieu jamais ne nous abandonne – mais encore faut-il reconnaître la trace de ses pas, laquelle ne s’impose jamais pour ne pas violer notre liberté. Et l’apaisement qu’a produit cette Présence-là a permis de détecter d’autres signes, des signes infiniment attendus, l’assurance que Sarah reste bien présente à celle qui l’aime, qu’elle l’entend et qu’elle demeure en lien avec elle.

L’hiver était long, mais tout à coup, comme un perce-neige, une idée jaillit : puisque Sarah était née au Rwanda et y avait vécu ses premières années, ne serait-il pas possible d’y retourner et d’aider des enfants pauvres en mémoire d’elle?         

Les feuilles ont poussé, ce fut le printemps : une série de contacts littéralement tombés du ciel ont ouvert le chemin d’abord de Nyagahanga, un petit village perdu au milieu des collines rwandaises, loin de tout, où Chan a été particulièrement touchée par l’extrême fragilité des mères célibataires, de très jeunes mamans, isolées, qui éprouvaient les plus grandes difficultés à élever leur enfant.

Ce fut la fondation du Cœur de Marie, un modeste atelier destiné à les aider à affronter la vie pour donner un avenir à leur enfant. Puis l’idée est venue de préparer ces enfants de village à affronter le choc de l’entrée à l’école primaire grâce à la méthode Montessori, qui vise à favoriser l’autonomie de l’enfant et à le socialiser. En quelque sorte, l’été était là, car la méthode semblait bien répondre aux circonstances de la culture locale, et plusieurs petites écoles ont vu le jour, en différents points du Rwanda. 

L’automne vint aussi au rendez-vous : il y eut certes des difficultés, car personne ne grandit sans passer par une crise d’adolescence, mais les fruits étaient là, dans les personnes, mères et enfants qui, en quelques années avaient trouvé une qualité de vie qu’elles ne pouvaient imaginer auparavant.

C’est à l’image de ce magnifique pays qu’est le Rwanda, un pays jeune, qui compte énormément d’enfants, qui a devant lui un énorme potentiel — un potentiel qu’il devra à son tour faire fructifier pour les autres au fur et à mesure que lui-même deviendra de plus en plus fort.

PERE UGO ZANETTI

MONASTERE DE CHEVETOGNE 

 CHANMOON DESCAMPAGNE

Couleurs intérieures peinture et signes….

Ma peinture repose sur le rythme, la couleur et l’harmonie. C’est la recherche de la lumière dans l'obscurité, dans le noir, dans les ombres, ce contraste me guide. Contraste par la lumière de l'or sous toutes ses mille formes et reflets, de couleur, de matière. C'est la quête de l'union, le thème de la maternité et de la beauté, l'élégance des femmes d'Afrique, la complémentarité et le contraste des éléments cosmiques ceux infinis de la nature.

L’émotion en peinture est comme la musique l’impossibilité de dire avec des mots les grandes émotions de la vie de la mort… de la Foi, de l’au-delà, le dépassement de soi….

"Ce n’est pas moi qui vit, c’est Lui qui vit en moi"

 J’ai toujours en cours une dizaine de peintures car je n’en vois une que par rapport à une autre et le tout forme une chaîne sans fin, intarissable et qui se nourrit d’elle-même. Je travaille toutes sortes de matières que je rencontre, peintures, teintures, henné, vernis, acrylique, pastels, cirages, poudres, bombes, sur bois, métal, carton, sur papier et récupérations. 

LES 4 SAISONS DE L ÄME

 La fleur qui pousse ne s’occupe pas de l’effet qu’elle va produire. Elle peut être à la fois superbe et avoir des épines. Les uns ne vont voir que la fleur, les autres que les épines parce qu’ils en ont fait l’expérience. Le peintre qui ne s’occupe que de l’effet qu’il va produire, oublie les épines.

 La peinture est une aventure autant pour le peintre que pour le spectateur de l’œuvre.

Frédéric Thiry 

Frédéric Thiry est né à Virton, à côté d’Orval.

Il vit et travaille à Bruxelles en tant qu’illustrateur pour l’édition et la communication.

En parallèle, il expose régulièrement ses œuvres personnelles (Bruxelles, Paris, Moscou...)

A partir de photos anciennes trouvées sur les brocantes, Frédéric Thiry réalise des collages faits de couches superposées et décalées, créant une profondeur particulière. Sa matière première est unique : le papier. La maîtrise technique se fait rapidement oublier au profit de l’émotion, de l’envie de connaître l’histoire qui se dissimule derrière chaque image. Qui sont les anonymes représentés ici ? Que nous racontent-ils sur eux, mais que nous permettent-ils d’apprendre aussi sur nous-mêmes ?

Chacun pourra projeter sur ces tableaux sa propre histoire, ses souvenirs de vacances ou de fêtes de familles ou bien encore les petits ou grands événements du passé qui dorment généralement dans nos albums de familles. Frédéric Thiry nous propose un travail de mémoire qui incite à nous poser la question de qui nous sommes et d’où nous venons.

 Michèle Peyrat 

Enseignante à la retraite, j'organise des voyages en Afrique de l'Ouest avec d'anciens collègues et/ ou des élèves.  En février 2020, j'ai découvert le Rwanda grâce aux bons conseils de Chan.

 Passionnée par la photographie, j'aime surtout photographier les gens que je rencontre.  Toutes mes photos sont en vente au profit de l'association SarahMoon.

L’annonce de l’exposition du 10/10 au 15/11 est faite sur le site d’Orval avec un lien vers l’association : 

https://www.orval.be/fr/page/494-expositions 

Pour les conditions d'entrée et les heures de visite

Bien cordialement, 

Frère Xavier  Tél 061/31 10 60  Fax 061/ 32 51 35

Abbaye d’Orval 6823 Villers-devant-Orval

www.orval.be 

L'ASBL "Sarahmoon Enfant lune" 

L' association a commencé en venant en aide à des enfants pauvres et des filles-mères avec leur enfant, en vue de leur fournir une amélioration de leurs moyens d'existence et leur offrir une vie digne. Ensuite elle a créé des écoles pour permettre aux enfants pauvres des collines un accès à l'éducation de base. Dans la foulée, elle s'est investie dans la formation des instituteurs(trices).

ASEL ses origines, son histoire, zone d'actions, statut

L'ASBL "Sarahmoon Enfant lune" porte le nom d'une jeune fille qui était née au Rwanda pendant que ses parents y enseignaient à l'école belge. Elle est morte en 2009, à l'âge de 20 ans, d'un cancer foudroyant, et sa maman a rassemblé divers amis pour créer, en 2011, une association en mémoire de sa fille. Les dons vont principalement au Rwanda, pays où Sarah est née!

C'est une asbl créée en 2012 Reconnue par l'état belge qui permet une déduction fiscale des libéralités, égales ou supérieures à 40 e par an!

Et durant la pandémie 60% vous est remis par l'état lors de vos impôts!

MARRAINE DE L ASSOCIATION SARAHMOON ENFANT LUNE

YOLANDE MOREAU

ASEL: asbl sarahmoon enfantslune 

Votre versement  compte BE84 4358 0341 0159 « VIA Don bosco  la mention « 5408 ÉCOLES SARAH »